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L'anglais, un plus pour vos neurones !

Apprendre une langue étrangère a décidément du bon.  Différentes études en neurolinguistique ont démontré que cela aurait un impact très bénéfique sur la santé du cerveau, aidant même à retarder le déclin cognitif.

L'apprentissage d'une langue aurait bien un impact bénéfique sur notre santé cérébrale. Et ce quel que soit l'âge auquel on commence. Une étude publiée dans le Journal of Neurolinguistics par des chercheurs de l'université de Pennsylvanie s’attarde notamment sur la plasticité cérébrale, entendue comme capacité du cerveau humain à se modifier à l’occasion d’un apprentissage. Il apparaît évident que la pratique d’une langue étrangère développe nos aptitudes langagières et notre mémoire.

"Apprendre et pratiquer quelque chose, par exemple une deuxième langue, renforce le cerveau, commente Ping Li, professeur de psychologie et de linguistique et co-auteur de l'étude. Comme l'exercice physique, plus on utilise une zone spécifique de son cerveau, plus elle se développe et se renforce."

Le cerveau n'est certes pas un muscle et l'analogie avec l'exercice physique est donc limitée. Cette comparaison est pourtant régulièrement évoquée tant les études en neurologie confirment à chaque fois qu'une activité "intellectuelle" tend à dynamiser la santé de nos réseaux de neurones.

"Contrairement à ce que montraient des études précédentes, le cerveau serait beaucoup plus malléable que ce que nous pensions, commente Ping Li. Nous enregistrons même des changements anatomiques du cerveau [chez les personnes âgées], ce qui est très encourageant. L'apprentissage d'une nouvelle langue peut aussi aider à mieux vieillir."

La pratique d'une langue étrangère retarde l'apparition d'Alzheimer
Ce n'est pas la première fois que des chercheurs apportent des éléments forts indiquant que l'apprentissage d'une langue étrangère pourrait non seulement améliorer les capacités cognitives mais également retarder le déclin cognitif chez les personnes âgées.
En 2007 déjà, une étude canadienne démontrait que les personnes bilingues avaient moins de risque de développer une dégénérescence cérébrale. Selon les chercheurs la pratique d'au moins deux langues dans la vie quotidienne pouvait retarder de 4 ans l'apparition de la maladie chez les sujets par rapport aux sujets ne parlant qu'une seule langue.

Alors pourquoi se contenter de parler une seule langue quand on peut en parler 2, 3 voire 5 ? Enrichir sa perception du monde ? Qualifier son CV ? S’ouvrir à de nouvelles opportunités ? Tout en capitalisant, sur le long terme, sur sa santé cérébrale ?

On ne vous demande pas d’atteindre le niveau de Tim, 16 ans, hyper polyglotte bien connu sur Youtube (voir vidéo ci-dessous) … Commencez déjà par l’anglais avec l’équipe pédagogique d’American Center avec la formule qui vous conviendra le mieux !



Sources :Sciences et Avenir - Hugo Jalinière
Université Paris Descartes - Alexandra Pech
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