Apprendre une autre langue est bon pour le cerveau – surtout quand on vieillit !
Apprendre une langue est bénéfique pour la santé ... C'est en en effet ce qu'a prouvé une étude, menée par une équipe de chercheurs de l’université d’Edimbourg. Ce phénomène est étudié depuis plusieurs années. En 2007 déjà, une étude canadienne avait mis en évidence que ceux qui avaient parlé deux langues durant toute leur vie pouvaient retarder l’apparition de la démence sénile de quatre années par rapport à ceux qui ne parlaient qu’une seule langue.
La nouvelle étude, publiée en juin 2014 dans la revue Annals of Neurology*, conclut que le bilinguisme, même acquis sur le tard, a un impact positif sur les facultés cognitives, y compris sur les débuts de la démence ! Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs écossais ont eu accès à des données hors du commun : un groupe de personnes qui avaient été testées pour la première fois en 1947, à l’âge de 11 ans.
L’étude démontre que les bilingues ont eu de meilleurs résultats que ce qui aurait pu découler de leurs capacités de base, et de manière significative. Les effets ainsi constatés du bilinguisme sont les plus forts en matière d’intelligence générale et de capacités à la lecture. De plus, l’étude suggère un effet positif de ce bilinguisme sur la cognition en fin de vie, y compris chez ceux qui ont acquis leur seconde langue à l’âge adulte.
Selon le Dr Thomas Bak, auteur principal de l’étude:
“Ces découvertes ont une pertinence pratique considérable”, déclarait-il à la BBC, “des millions de personnes dans le monde acquièrent leur seconde langue tard dans la vie. Notre étude montre que le bilinguisme, même acquis à l’âge adulte, peut bénéficier au cerveau prenant de l’âge”*.
En clair, apprendre une autre langue (même tardivement dans la vie) améliore l’attention et la concentration, et en plus retarde les effets néfastes du vieillissement, y compris Alzheimer!
Il n'y pas d'âge pour se mettre à l'apprentissage d'une langue étrangère.
Découvrez notre palette de cours sans plus tarder !
*Journal Officiel de l’Association Américaine de Neurologie
La nouvelle étude, publiée en juin 2014 dans la revue Annals of Neurology*, conclut que le bilinguisme, même acquis sur le tard, a un impact positif sur les facultés cognitives, y compris sur les débuts de la démence ! Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs écossais ont eu accès à des données hors du commun : un groupe de personnes qui avaient été testées pour la première fois en 1947, à l’âge de 11 ans.
L’étude démontre que les bilingues ont eu de meilleurs résultats que ce qui aurait pu découler de leurs capacités de base, et de manière significative. Les effets ainsi constatés du bilinguisme sont les plus forts en matière d’intelligence générale et de capacités à la lecture. De plus, l’étude suggère un effet positif de ce bilinguisme sur la cognition en fin de vie, y compris chez ceux qui ont acquis leur seconde langue à l’âge adulte.
Selon le Dr Thomas Bak, auteur principal de l’étude:
“Ces découvertes ont une pertinence pratique considérable”, déclarait-il à la BBC, “des millions de personnes dans le monde acquièrent leur seconde langue tard dans la vie. Notre étude montre que le bilinguisme, même acquis à l’âge adulte, peut bénéficier au cerveau prenant de l’âge”*.
En clair, apprendre une autre langue (même tardivement dans la vie) améliore l’attention et la concentration, et en plus retarde les effets néfastes du vieillissement, y compris Alzheimer!
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