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Peut-on tout traduire ?

« Traduire, c’est trahir », dit-on. Dans notre langue maternelle ou dans une autre langue, on ne transmet jamais que ce que l’on a compris de l’histoire ou du problème. Mais la difficulté de la traduction dépend aussi de divers facteurs techniques, linguistiques, culturels, sociologiques, politiques ou autres.

« Traduire, c’est trahir », dit-on.

De nombreuses expressions et situations sont impossibles à traduire d’une langue à une autre, du moins littéralement. C’est que la signification va au-delà de la description. Une langue, ce n’est pas seulement un ensemble de sons et de signes. C’est un langage à part entière, c’est-à-dire un système de communication utilisable par un groupe de personnes qui partagent un certain nombre de codes et de conventions, notamment comportementales.

La littérature regorge d’exemples de phrases-clés difficiles à traduire, comme le fameux « I would prefer not to », inlassablement répété par le Bartleby de Herman Melville. Le (faux) passif-agressif le plus célèbre de la littérature américaine génère un malaise autour de lui en opposant toujours cette même réponse à toutes les demandes qui lui sont faites. Si les diverses traductions françaises sont un peu boiteuses (« Je préfèrerais pas », « Je préfèrerais ne pas » ou encore « J’aimerais mieux pas »), la version originale en anglais est d’autant plus dérangeante qu’elle relève d’un langage impeccable.

La poésie, l’humour (cf. le fameux humour anglais ou belge), le cynisme ainsi que d’autres émotions sont délicats à traduire parce que, d’une manière ou d’une autre, ils jouent avec les mots, les conventions linguistiques et la capacité de compréhension implicite du récepteur. Cette problématique ne concerne pas que la littérature. Le marketing et la publicité sont directement concernés également et, à travers eux, l’ensemble des activités socio-économiques et des marques mondiales. Si « Parce que je le vaux bien » est la traduction exacte de « Because I'm worth it », en revanche « Just Do It » est difficile à traduire dans une formule aussi brève et percutante sans perte de sens.

Apprécier toute la subtilité de la langue 

Pour pouvoir apprécier toutes les subtilités et la richesse d’un texte littéraire originellement écrit en anglais (ou dans une autre langue étrangère) comme pour pouvoir comprendre et créer des messages publicitaires pertinents et efficaces dans le monde entier, il faut avoir atteint une véritable maîtrise de la langue, comme s’il s’agissait d’une seconde langue maternelle. Pour cela, rien de tel qu’un accompagnement pédagogique personnalisé par des professeurs natifs de la langue concernée. Si vous avez l’ambition de rédiger des contenus en anglais (ou dans une autre langue), rejoignez-nous : à l’American Center, les professeurs enseignent tous leur langue maternelle et mettent à votre service une solide expérience pédagogique afin de vous faire atteindre l’excellence linguistique dont vous avez besoin.

 

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